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Reportage de Fanny Kinsch an Serge Pauly
Photo: © fizkes on Shutterstock
Pour les familles d'accueil, il y aurait trop d'obstacles et il n'y aurait pas suffisamment de statistiques sur les placements.
Dans un reportage télévisé cette semaine, l'association des parents d'accueil a exprimé de nombreuses critiques à l'égard du cadre juridique actuel ainsi que des changements prévus. Nous avons demandé leurs réactions au ministère de l'Éducation, au parti d'opposition LSAP et au médiateur pour l'enfance et la jeunesse.
Plus de 1.400 enfants sont placés dans une institution ou une famille d'accueil au Luxembourg. Environ 60 pour cent dans des foyers pour enfants, 40 pour cent dans des familles d´accueil. Sans les réformes de ces dernières années, ce chiffre serait probablement beaucoup plus élevé, estime le médiateur pour l'enfance et la jeunesse, Charel Schmit. La réforme prévue de la protection de la jeunesse serait l'occasion de donner plus de poids à la voix des enfants et des jeunes eux-mêmes.
« Tant dans les familles d'accueil que dans les foyers d´accueil, il est possible de vivre des expériences à la fois positives et négatives. C'est pourquoi il est important que les deux soient correctement accompagnés. Mais il est clair que les familles d'accueil peuvent offrir bien plus des choses, comme c'est peut-être le cas dans les foyers d´accueil.
Le LSAP exige que davantage de familles d'accueil soient recherchées et que les parents d'accueil soient davantage écoutés, selon la députée Francine Closener.
"Une famille d'accueil est quelque chose de différent d'un foyer, même s'il s'agit d'un petit foyer. C'est une famille, il y a toujours des gens disponibles. Ils garantissent un lien, un attachement pour l'enfant. Ils garantissent aussi une stabilité émotionnelle. C'est différent d´n foyer d´accueil. C'est pourquoi je pense qu'il est important de les écouter."
Les députés du LSAP et le médiateur exigent également davantage de données statistiques. Il faudrait une approche basée sur des faits. On participerait à des études, selon Gilles Dahmen, Premier ministre au ministère de l'Éducation, mais il serait problématique de généraliser à partir de cas individuels.
"Parce qu'il existe des influences extrêmement différentes sur le développement d'un enfant, soit la famille biologique se stabilise, trouve des moyens de récupérer ses enfants, soit le développement de l'enfant traverse une phase difficile du développement, comme la puberté par exemple, et il peut y avoir une interruption ou une modification d'un placement ou d'une mesure. Il est donc en fait difficile de généraliser quelles mesures sont les mieux appropriées dans les cas individuels."
La stratégie du ministère serait certainement de réduire les placements, selon Gilles Dahmen. Des structures plus petites seraient prévues et des familles d'accueil seraient également clairement renforcées. En moyenne, 15 à 17 nouvelles familles d'accueil sont recrutées et formées par an.
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Reportage de Mme Anouk Siebenaler
Photo: © fizkes on Shutterstock
Enfants placés
Les familles d'accueil manquent au Luxembourg, les foyers débordent
Le Luxembourg compte l'un des plus hauts taux de placement d'enfants, mais le pays n'a pas assez de familles d'accueil pour tous les aider dans les meilleures conditions.
Les familles d'accueil sont là pour s'occuper d'enfants placés pendant une période indéfinie. Afin de combler tous ces placements, le Luxembourg a besoin de deux fois plus de familles d'accueil.
Abus, négligence, violences corporelles ou psychiques: les raisons pour les placements ne manquent pas et sont très variées. Deux options s'offrent à ces enfants, ils sont placés soit en institution, soit dans une famille d'accueil.
Le Luxembourg compte 1.461 enfants placés, ce qui en fait l'un des pays au plus haut taux de placements. De nombreuses études ont démontré que la solution idéale pour ces jeunes personnes est de pouvoir évoluer au sein d'une famille d'accueil, où leurs personnes de contact sont toujours les mêmes, afin de leur offrir une certaine stabilité. Mais le Luxembourg fait partie des rares pays d'Europe où le nombre d'enfants placés dans des foyers est plus élevé que ceux placés dans des familles d'accueil. Le pays n'en compte que 465.
L'un des objectifs du plan national d'action est d'"éliminer progressivement les mesures d’accueil stationnaires en institution et favoriser la prise en charge des enfants en milieu familial chaque fois que cela est possible".
Qu'en est-il de la réalité ? Mireille Molitor, présidente de FleegeElteren Lëtzebuerg asbl, regrette que "le pays a besoin de plus de familles d'accueil, mais nous sommes en train d'ouvrir de plus en plus de foyers".
Les expériences d'une famille d'accueil sont intenses, et peuvent varier en fonction de la situation. Dans le reportage de RTL, des mamans et des papas d'accueil témoignent:
"Ils grandissent dans nos cœurs, on les aime et ils nous aiment. Nous sommes leurs personne leur personne de confiance, et nous leur offrons cette confiance en retour", explique Ketty Jung, 51 ans, qui a déjà accueilli plus de 20 enfants placés.
"J'aurais souhaité que l'on nous écoute davantage et pas que l'on prenne en compte les souhaits des parents biologiques", témoigne Zoe Hoffmann, 23 ans, placée d'urgence à l'âge de 5 ans.
Retrouvez ici toutes les informations pour devenir famille d'accueil: https://www.officenationalenfance.lu/famille-daccueil/ ou via le site de l'association FleegeElteren Lëtzebuerg asbl: https://fel.lu/fr.
]]>Dans le cadre du 50ème anniversaire de la formation des éducateurs au Luxembourg, Pascale Engel de Abreu et son équipe du groupe de Développement Socio-Emotionnel et Cognitif de l'Université du Luxembourg présentent leur projet de recherche HERO . HERO est la première étude quantitative à l'échelle nationale traitant de la santé mentale des enfants et des jeunes grandissant dans des foyers et des familles d'accueil au Luxembourg. En 2023, environ 1.400 enfants et jeunes adultes vulnérables ont été hébergés hors de leur famille au Luxembourg.
Un placement est une mesure par laquelle des enfants et des jeunes sont pris en charge par l'État, qui porte donc la responsabilité de leur développement. Cependant, des recherches internationales montrent clairement que le risque de problèmes de développement et psychologiques est plus élevé chez les enfants placés. La promotion de la santé mentale des enfants et des jeunes hébergés hors de leur famille biologique est un principe central de la politique de protection de l’enfance. Afin de développer des interventions et des mesures de prévention efficaces pour les enfants et adolescents vulnérables, une meilleure compréhension des facteurs qui influencent la santé mentale et le développement de ces enfants et jeunes est nécessaire.
En collaboration avec le Lycée technique pour professions éducatives et sociales et le Ombudsmann de l'enfance et de la jeunesse.
Dr Pascale Engel de Abreu, Associate Professor of Psychology uni.lu
Mercredi 20 mars 2024, 19h à la BNL (Bibliothèque nationale du Luxembourg)
Adresse: 37D, Av. John F. Kennedy, L-1855 Kirchberg Luxembourg
]]>Découvrez le programme d´activités de notre associtation FleegeElteren Letzebuerg asbl 2024 !
En plus de notre engagement constant en faveur du bien-être des enfants placés et de leurs parents d’accueil, nous organisons plusieurs fois par année des activités qui nous permettent de faire connaissance, d’échanger des idées dans un cadre informel et de partager des moments conviviaux.
Inscription obligatoire aux activités.
Certaines activités ont des places limitées, il est donc conseillé de s'inscrire le plus tôt possible si vous êtes intéressés. Vous pouvez vous inscrire facilement via différents liens depuis notre site.
]]>Nous remercions chaleureusement la commune de Betzdorf pour le don qui nous a été remis dans le cadre de « D’Gemeng Betzder hëlleft » le 8 mars 2024.
]]>Obhut (F: Placement)
par Sarah Pépin
Le verdict est tombé fin janvier. Une famille d'accueil a intenté une action en justice pour obtenir un congé parental régulier. La cour constitutionnelle a rejeté la plainte au motif que les enfants placés - contrairement aux enfants adoptifs et biologiques - ne sont pas liés de manière "permanente" à leur famille...
Une faute s´est glissée au sein de l´article. L´Article mentionne que la cour administrative a rendue son jugement, il s´agit pourtant de la cour constitutionnelle.
]]>Les représentants de FleegeElteren Lëtzebuerg asbl ont rencontré les membres de la commssion de l´éducation Mesdames Paulette Lenert, Claire Delcourt et Francine Closener du parti LSAP pour échanger.
]]>Au 10 janvier 2024
247 familles d'accueil classique et +4 qui sont encore actuellement en phase de sélection (=251).
218 familles d'accueil proche (accueil d'un enfant parent au deuxième ou troisième degré) et +6 (=224) familles d'accueil proche actuellement en sélection.
--> Total = 465 (+10)
Bild: (C): SewCream/shutterstock.com
]]>Arcus propose une nouvelle offre de supervision spécifiquement destinée aux parents en soins de courte durée.
Ce groupe en langue luxembourgeoise et allemande se réunira :
dans le Familjenhaus à Mersch (3-7, rue G.-D. Charlotte L-7520 Mersch)
Le groupe est ouvert à tous les parents d'accueil indépendamment par quel service d´accompagment ils sont suivis.
Comme d'habitude, le secret professionnel et la possibilité de faire reconnaître les heures pour la formation continue s'appliquent.
Infos et Inscriptions:
TEL: +352 40 49 49 600
GSM: +352 621 40 58 78
]]>Les membres du LSAP de la Commission Education ont posé ensemble une question parlementaire relative à l'eduGuichet.
Vous pouvez lire les questions adressées au Ministre Claude Meisch ici.
Le ministre dispose d'un délai d'un mois pour répondre à la question.
La réponse sera publiée sur le site Internet de la Chambre des députés.
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